25 novembre 2017
Me voici, Jonathan SAFRAN FOER
24.50 € - Editions de l'Olivier
LE ROMAN DES PETITS ET DES GRANDS ECARTS... Ecarts culturels, écarts d'âge, écarts dans un couple, écarts religieux... D'une minutie extraordinaire, détaillé sans être froid (bien au contraire !), dialogues jubilatoires où les fausses questions amènent de vraies réponses et inversement. Tant de moments à retenir dans ce roman fabuleux, vous trouverez celui qui vous parle !
Romain
15:59 Publié dans Coups de coeur de Romain, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)
17 novembre 2017
By the rivers of Babylon, Kei MILLER
12:59 Publié dans Coups de coeur de Louise, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce qu'on entend quand on écoute chanter les rivières, Barney NORRIS
20 € - Seuil
Dans la ville de Salisbury où cinq rivières se croisaient (dit-on), Rita, Sam, Georges, Alison et Liam se connaissent sans le savoir. Cinq destins qui s'effleurent et s'entrechoquent.
Barney NORRIS sonde l'ordinaire de nos vies pour en faire un roman choral émouvant et très bien construit.
Louise
12:53 Publié dans Coups de coeur de Louise, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)
14 octobre 2017
La Forteresse impossible, Jason Rekulak
22.80 € - Actes Sud
Du temps où PlayBoy était le summum du porno, trois adolescents en quête de sensations fortes vont élaborer un scénario digne d’un James Bond pour avoir entre les mains de quoi nourrir leurs premiers fantasmes sexuels. Suspense garanti.
Quand on a 14 ans en 1987 au fin du du New Jersey, on est prêt à tout pour récupérer un exemplaire du Playboy où pose en couverture LA présentatrice LA PLUS SEXY du pays… Mais internet balbutie, et la loi est respectée, ils sont mineurs. C’est le point de départ de cette tragi-comédie que l’on dévore. Ils sont trois adolescents, Billy, Alf et Clark. Billy, le narrateur s’ennuie au collège et ne vit que pour l’informatique, c’est un autodidacte de la programmation, qui a même réalisé un jeu : La Forteresse impossible. Grâce au scénario élaboré par nos 3 compères pour récupérer un exemplaire du PlayBoy, il va faire la connaissance de Mary, La fille du magasin de journaux, un petit génie de l’informatique. Il est censé la séduire, mais les choses vont se compliquer. Un beau livre sur l’adolescence, et toutes ses facettes, le regard des autres, la difficulté à trouver sa place, les premiers émois, le gouffre du désir.
Les dialogues sont vifs et drôles, l’écriture alerte, l’histoire pleine d’imprévus plus rocambolesques les uns que les autres. En refermant le livre, on a la nostalgie d’avant la toile, quand on n’avait pas accès en deux clics à YouPorn, l’aventure pouvait être totale...
Marion
article paru dans le numéro de Page d'automne 2017
09:10 Publié dans Coups de coeur de Marion, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)
05 octobre 2017
Underground Railroad, Colson WHITEHEAD
22.90 - Albin Michel
Ce récit très prenant nous plonge avec Cora dans l'enfer que vivait les populations noires à l'époque de l'esclavagisme. Ainsi lit-on les péripéties qui vont suivre son évasion de la plantation dans laquelle elle était détenue. Colson Whitehead est un écrivain contemporain et ce roman a bien sûr une portée "politique" : sur quelle base reposent les relations blancs/noirs aux EU, quelle est leur histoire ? C'est riche, intelligent, passionné, militant.
Romain
10:24 Publié dans Coups de coeur de Romain, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)
29 septembre 2017
Je m'appelle Lucy Barton, d'Elisabeth Strout
Peut-on savoir qui l’on est quand la vie vous a malmené dès l’enfance et que la seule solution a été de fuir ?
Au moment où le livre commence, l’héroïne et narratrice Lucy Barton doit être au mitant de sa vie, c’est une écrivaine reconnue et elle partage sa vie avec son deuxième mari violoncelliste. Mais elle a eu une autre vie, elle s’est d’abord appelée Lucy-Barton-bordel-de- merde. Plusieurs années auparavant, elle a été hospitalisée pour une appendicite, et elle est restée 9 semaines à l’hôpital, pour des suites infectieuses qui ne seront jamais vraiment élucidées, maladie somatique ? Au cours de ces neuf semaines, sa mère, qu’elle n’a pas revue depuis des années, vient passer cinq jours et cinq nuits à son chevet. Le roman est une alternance de ces conversations entre mère et fille, et les scènes de souvenirs de son enfance. Une enfance pauvre, malheureuse, dans la crasse et la violence sourde, dans une petite ville de l’Illinois, où un vieux garage faisait office de maison, où le manque, de nourriture, de moyens, d’affection, rythmait le quotidien. La mère frappe parfois sans raison, le père, traumatisé par la guerre est peut-être même incestueux. Lucy Barton est celle qui a réussi à s’extraire de ce milieu originel. Sauvée par la lecture, elle a quitté cette famille, fait des études supérieures, s’est mariée, a eu deux filles, et habite New York. Elle n’est pas celle qui a trahi, mais celle qui s’est élevée. Rien ne sera jamais abordé frontalement dans ces discussions entre mère et fille, on frôle parfois les secrets, mais il n’y aura pas de règlement de compte frontal, juste un temps partagé d’attention et d’échange qui fera office de premier pansement : « C’est le son de la voix de ma mère dont j’avais besoin : ce qu’elle disait n’avait pas d’importance. »
Marion
article publié dans le numéro de rentrée de Pages des libraires
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30 août 2017
A malin, malin et demi, Richard RUSSO
24 € - La table ronde
Splendeur et misère de la middle class...
Le shérif de Bath est à l'image de sa ville : complexé et pas en grande forme. Il est le pivot de cette histoire qui comprend aussi une bonne galerie de personnages usés et souvent amusants ! Quelques caricatures bien senties au cœur d'une histoire serrée comme un ristretto, un peu folle et à l'ambiance délicieuse.
Romain
10:58 Publié dans Coups de coeur de Romain, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)
Les huits montagnes, Paolo COGNETTI
Stock - 21,50 €
Une belle histoire d'amitié nous est racontée dans ce livre où le protagoniste va rencontrer un jeune homme de la montagne. Une histoire de filiation, de compréhension du monde et de soi-même. Empli de sagesse le roman déroule son fil au cœur des montagnes qui offrent un cadre majestueux à ces lignes : reposant et respirant.
Romain
10:56 Publié dans Coups de coeur de Romain, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)
13 juillet 2017
Sélection d'été !
Bonjour à vous,
Ci-dessous, vos libraires vous donnent quelques idées de lecture pour l'été :
Marion vous parle du dernier livre de Tanguy Viel aux éditions de Minuit...
Pas doué pour coller la vidéo et de toute façon, elle sortait du cadre alors cliquez sur l'image, et ça va bien se passer !
On remercie TVnet Citoyenne qui accorde un place important au livre, à la lecture et à la librairie !
Et Romain, depuis La Rochelle, essaie de vous faire lire Jay McInerney, Irmgard Keun ou John Hull...
Et ici, on remerciera beaucoup WebTvCulture, qui a filmé l'ensemble des RNL à la Rochelle !
Bon été, à bientôt !
Les Danaïdes
15 juin 2017
Vers la nuit, John HULL
19€ - éditions du sous-sol
Je vous livre le 4ème de couverture qui est très bien fait et raconte bien ce qu'il y a dans cet ouvrage :
"Après avoir lutté des années durant contre des disques noirs qui envahissaient sa vue et subi plusieurs interventions chirurgicales, John Hull est devenu aveugle en 1983. Pour ne pas sombrer dans le désespoir, et pour tenter de comprendre, il raconte. La douleur de perdre le souvenir du visage de ses enfants, de sa femme. De sourire mécaniquement lors d’une conversation sans pouvoir distinguer en retour l’esquisse d’un sourire chez son interlocuteur. L’image qui tombe à jamais dans le néant, l’obscurité qui s’installe et l’enveloppe. Les réactions de son entourage, toujours bienveillantes, souvent maladroites. Il nous dévoile les détails les plus pratiques dus à son état. Comment appréhender un quotidien devenu un parcours semé d’embûches ? Comment rester père et éduquer ses enfants après avoir perdu la lumière à jamais ? À quoi rêve-t-on quand les ténèbres se sont installées pour toujours ?
Ce sont des mots d’une profonde justesse que John Hull a concentrés dans ce journal sensible et lumineux. Avec une extraordinaire honnêteté, il confie sa souffrance et ses tâtonnements, ses petites victoires et ses grands combats, sa lutte pour continuer de voir le monde autrement."
Voilà. Et moi j'en pense que c'est un livre marquant. Tout n'est pas égal mais il y a des passages d'une finesse assez incroyable, il touche et nous émeut. Parce que nous ne savons pas, nous ne connaissons pas, nous ne pouvons pas imaginer ce monde qui s'éteint, cet enfermement. C'est étonnant, et bien.
Romain
15:00 Publié dans Coups de coeur de Romain, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)