17 janvier 2014
Mourir pour la patrie, Akira Yoshimura
18.50 euros, éd. Actes Sud
Mars 1945. L'île d'Okinawa est encerclée par les navires américains. Shinichi, collégien freluquet de 14 ans s'engage dans les troupes impériales avec ses camarades. Armé d'un fusil et de trois grenades - deux pour les ennemis, une pour lui - il s'applique à obéir aux ordres, loin du front. Pourtant, vite séparé de son bataillon il doit rejoindre un autre régiment...
Au début on ressent le courage, la pugnacité du garçon, son abnégation et son désespoir de ne pouvoir participer au combat. Puis la peur - celle qui paralyse, mais aussi celle qui insuffle de l'énergie lorsqu'on est acculé... On s'interroge sur les motifs de cette guerre - de toute guerre - en passant de l'effroi à la consternation devant tant de morts. Et face au déchaînement de la violence, qui en devient banale, on s'interroge sur sa propre humanité...
Remarquable immersion.
Marion
06:38 Publié dans Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)
04 janvier 2014
Bonne année 2014 !
14:34 Publié dans Actualité de la librairie | Lien permanent | Commentaires (0)
02 janvier 2014
En finir avec Eddy Bellegueule, Edouard LOUIS
17 €, éditions du Seuil
Voici le récit d'une enfance difficile. Un livre dur voire brutal qui raconte tout à la perfection : le nord, milieu populaire, la pauvreté. Notre personnage n'est pas un "dur", il aurait bien aimé faire de la danse, du théâtre, il est attiré par les garçons... Et ça, c'est pas possible. Ni à la maison, ni à l'école : pas dans son milieu. C'est donc aussi le récit de cet apprentissage. C'est dur, c'est captivant, c'est direct mais c'est tout de même écrit : c'est fort.
Romain
16:23 Publié dans Coups de coeur de Romain, Littérature francophone | Lien permanent | Commentaires (0)
Le diable tout le temps, Donald Ray Pollock
Livre de Poche, 7,10 €.
C'est la vie dans la campagne perdue des Etats-Unis. Une sorte d'envers de l'american way of life. Un roman d'une puissance rare, où les personnes un peu sensées perdent assez vite la boule. Très attachant malgré la noirceur sans fond de ces vies entremêlées, on est vite happé par le tourbillon. Sans doute un auteur exceptionnel.
Romain
16:18 Publié dans Coups de coeur de Romain, Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)